UNE PROPOSITION PARTICULIÈRE !
Nous vous proposons exceptionnellement d’accueillir un ou deux spectacles en août ou septembre prochain.
La situation particulière, « chacun chez soi », et le peu de cas fait par nos dirigeants du spectacle vivant ont ravivé notre désir, pour nous, pour le public, de replacer ces expressions dans l’espace commun. Pour s’adresser à tous, sans distinctions.
Pour ce faire ?
Nous vous demandons :
. un espace à l’écart des grandes voies de circulation pour permettre au spectateur d’apprécier le texte
. un branchement électrique (domestique)
. un lit (double) et l’accès à une salle d’eau ; ça peut être « chez l’habitant »
. l’annonce de la (des) représentation(s)
Nous ? …
. proposerons une participation aux spectateurs, en en expliquant les motivations et sans forcer à mettre la main à la poche
. prenons en charge l’organisation des spectacles via l’association « les Coriaces », licence d’entrepreneur du spectacle et contrat d’assurance à jour
Ces deux monologues se joueront là en extérieur, pour de petites jauges (une cinquantaine de personnes) permettant aux spectateurs d’être suffisamment espacés les uns des autres. Nous fournir des chaises, si cela vous est possible, permettrait de matérialiser clairement ces distances.
POUR LES PROS, C’EST ICI …
(dossier de présentation, fiche technique, photos)
POUR L’ORGANISATION DE REPRÉSENTATION(S), MERCI DE NOUS CONTACTER :
. PAR MAIL : les.coriaces.theatre@gmail.com
. PAR TÉLÉPHONE : 06 43 20 22 30 (Romain THOMAS)
« SANS EXISTENCE FIXE »
d’après « Pochade millénariste » d’Eugène Durif
« S’il fallait trouver un sous-titre, je pensais à ‘harangue clownesque’. La force et ta façon de dire ces mots m’est restée et reste encore en moi. » (E. Durif)
« Sans existence fixe » c’est le personnage de La Gueulante qui conte et raconte. Une Sans-existence-fixe, une égarée, une saltimbanque enthousiaste et sans flouze. Elle erre quelque part, peu importe le lieu… elle raconte avec dérision son quotidien, des bribes de vie … acerbes, drôles et touchantes …
La Gueulante : « Je trouve que ce spectacle va manquer de franche gaieté. Il faudrait des histoires de noces, de banquets… moi j’en connais de franchement drôles. Il ne faudrait pas me pousser beaucoup pour que je me laisse aller à vous raconter quelques unes de derrière les fagots. Bon d’accord, je n’insiste pas…
Au moins une petite alors … C’est quelqu’un qui décide de se pendre. Il se met la corde au cou, balance un coup de pied dans le tabouret. Manque de chance la corde casse. Il se dit que c’est un signe du destin, un message venu de là-haut. Alors il prend une bible et se dit je vais l’ouvrir au hasard et la première phrase que je lirai sera un précepte auquel je me conformerai absolument. Il ouvre la bible et la première phrase sur laquelle il tombe est : repends toi … J’ai toujours rêvé d’être un boute-en-train ».
« Sans existence fixe » est une adaptation de la pièce “Pochade millénariste“ découverte lors d’une rencontre avec Eugène Durif.
Alors que vont avoir lieu les cérémonies et fêtes qui accompagneront le changement de millénaire, les exclus qui pourraient donner une image négative de la ville sont pourchassés par des « brigades humanitaires », qui veulent les regrouper dans des centres à l’écart de la ville . Certains refusent et se cachent. A la faveur d’une grande panne d’électricité, ils sortent des lieux où ils sont terrés et une « fête des gueux », un carnaval bouffon, s’improvise dans la rue. Mais l’Ordre va s’avancer à visage découvert (sans plus d’alibi humanitaire) et reprendre ses droits.
J’ai eu envie de poursuivre un travail collectif sur ce qui nous parle en tant que citoyens de ce monde. Ici, les héros sont les sans voix, sans patrie, sans abri, sans-emploi. J’ai choisi de mettre en lumière les exclus.
adaptation/jeu : Cécile KIFFER
fabrique de sons : François POSSÉMÉ / Romain THOMAS
costumes : Caroline BINET
lumières/sons : Romain THOMAS
SANS TITRE À CETTE HEURE – CRÉATION JUIN/JUILLET 2020
d’après « Pochade millénariste » d’Eugène Durif
“ Je pourrais être forte, être une femme qui gagne, foncer droit devant, droit dedans, une femme qui va de l’avant et pas par quatre chemins, qui ne regarde pas en arrière, qui a des couilles et qui le prouve. Être une battante, une killeuse, une brute qui à l’étoffe d’une cheffe, d’une décideuse, d’une super manageuse, l’aura d’une meneuse d’hommes, être une sur-femme même …Oui, je me vois bien du genre “j’écrase tout sur mon passage”, pas ça qui va m’arrêter (…)«
Revoilà La Gueulante !
Aujourd’hui, sa vie, elle la trimbale dans un caddie de supermarché.
Elle joue de l’harmonica et chante des chansons. Elle aime ça, chanter pour les autres.
Elle raconte des histoires drôles (qui ne sont pas drôles) … Tant pis, ça la fait rire quand-même.
Et puis elle nous parle d’elle, de ce monde dans lequel elle s’est toujours sentie à “l’écart”, de ses errances à travers la ville, et les rencontres.
Ce spectacle répond aux mêmes conditions techniques que Sans Existence Fixe.