2- LE CHARIVARI DU MONDE
[ SALLE | HORS LES MÛRS | RUE ]
d’après des textes d’Eugène DURIF
Après Sans Existence Fixe, créé à la Station Théâtre (la Mézière) en 2014 pour deux personnages (une comédienne, une musicienne) et adapté pour un personnage en 2018 par les Coriaces, voici notre seconde Harangue clownesque, le Charivari du monde.
La Gueulante, si elle ne revient pas à certains, nous revient.
Avec son caddie, cette fois, sa maison.
Elle n’a pas changé. Même si elle a troqué ses vieilles baskets contre des escarpins.
Elle se rêve super-winneuse !
Elle chante, bonimente, Zig-zague à éviter les écueils… elle a du flaire !
Et elle se raconte plus intime, vient toucher notre intime. Entre deux histoires « drôles », « des histoires vraies, du réel ».
Elle rêve à voix haute, elle a tellement envie de le découvrir ce « Jura, tout beau, tout blanc ».
Elle fait tourner la roue de la fortune.
« Un homme, ça ne tient pas debout seulement sur ses deux jambes ».
Extraits :
Facilement que je pourrais être une super gagnante, une super winneuse !
Alors là sans problèmes.
Je pourrais être forte, me redresser, être une femme qui gagne, foncer droit devant, droit dedans, une femme qui va de l’avant et pas par quatre chemins…Qui ne regarde pas en arrière ! Qui a des couilles et qui le prouve !
Être une battante, une killeuse, une brute qui a l’étoffe d’une cheffe, d’une décideuse, d’une super manageuse, l’aura d’une meneuse d’hommes… Être une sur-femme même…
Oui, je me vois bien du genre « j’écrase tout sur mon chemin pas ça qui va m’arrêter ».Toujours l’impression qu’il faudrait que je sois ailleurs, et dès que je suis ailleurs ce n’est pas ça, jamais vraiment ça. Je cherche l’endroit de la parole, je tourne autour.
(À quelqu’un)
Raconte-moi des petites fictions qui me rassurent, fais-moi rêver pour rien…
Le Jura. Bientôt le Jura. Tout blanc, tout neige, tu marches, tu te perds et après les pieds au chaud, tu rentres dans une maison toute chaude… Sûr que ça doit être autre chose qu’ici. Le Jura…
adaptation/jeu : Cécile KIFFER
regard extérieur/fabrique de sons/régie : Romain THOMAS
costume : Caroline BINET