Cécile KIFFER
[casquettes principales : comédienne, metteure en scène]
[aussi elle coud, bricole, appelle et répond au téléphone, cause avec des programmateurs, fait choix de costumes, prend l’atlas routier pour arriver à bon port, dessine, « scénographie », râle et bouge, … ]
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Les colos EDF !!
À 16 ans, c’est une colo « théâtre ». Trois semaines en Bretagne, animées par André Lenoir et Martine Dupé. Au retour, c’est théâtre, théâtre ou bien théâtre. Alors un bac … théâtre. Puis elle se présente à l’école du TNB, parce qu’un certain Mr Wenzel la menait. En cette fin d’année, il est parti ailleurs. En cette fin d’année, Martine lui a parlé « Carriole ». Reçue à l’école, elle décline l’invitation et file sur les routes d’un théâtre de foire, d’un théâtre de corps, d’un théâtre de mots, avec la Carriole, Isabelle Tanguy à la mise en scène. Et ce Mr Wenzel les verra jouer, ces nanas en caravanes. Il en parlera autour.
Des années sur les routes, à camper ici et là en résidences actives, rarement logée à l’hôtel (un choix), à trouver le contact avec le l’habitant du quartier, à lui dire sans détour « le théâtre, c’est pour toi aussi » ; à fabriquer son public. La troupe creuse son trou, Cécile y agit une huitaine d’années.
« la Carriole », « Brien le fainéant », « les Figurants », et participant à la fabrique du plancher-scène pour le petit chapiteau …
En 2001, elle vient porter l’écriture théâtrale de Jean Beaucé, un théâtre des « gens », populaire toujours, sociale, documentaire parfois.
« 130 grammes environ », « la Cerisaie », « Histoire de Marie », …
Maman, elle lève le pied sur les planches.
Et, maman, on sort vite du réseau.
Mais elle y revient avec ses envies ! En 2012, elle monte « Et les poissons partirent combattre les hommes » (A. Lidell), accompagnée de François Possémé (Complot Bronswick, …) ; quand des hommes crèvent en Méditerranée, avant que ça ne soit un sujet « mode » des médias dominants. Puis, rencontre avec l’Eugène (Durif) et ses mots, elle adapte « Pochade millénariste » pour une voix, celle des exclus ; Mr Durif en propose le titre : « Sans Existence Fixe ».
Au ciné, on a pu la voir aussi, « Je me tue à le dire » (X. Seron), « le Bleu blanc rouge de mes cheveux » (J. Anzembe), « 100% pur porc » (É. Janin), …
À suivre …